• Il y a 100 ans le monde basculait ...

    trois

    (Ancien emplacement du Monument aux Morts , à côté de

    l'église , il a été déplacé en 1973 afin d'élargir la route)

     

    L'attentat de Sarajavo , le 28 Juin 1914 ,

    perpétré par Gavrilo Princip (lien)

    précipitait les nations

    dans une boucherie sans nom !

     

    Le 28 Juillet 1914 , l'Autriche-Hongrie déclare

    la guerre à la Serbie qu'elle accuse

     d'être responsable de l'assassinat .

     

    Le 30 Juillet 1914 , la Russie , qui veut

    protéger la Serbie , mobilise son armée .

     

    Le 1er Août : inquiète de la mobilisation de

     la Russie , l'Allemagne lui déclare la guerre .

     

    Le 3 Août , l'Allemagne déclare la guerre

    à la France et envahit la Belgique

    (pays neutre) .

     

    Le 4 Août , le Royaume-Uni déclare la guerre

    à l'Allemagne car cette dernière n'a pas

    respecté la neutralité belge .

     

    Résultat : L'EUROPE S'EMBRASE !!

    ***************************

     

    Chaque pays devenait fou ...

    C'était une guerre mondiale , la première ...

    ****************************

     

    3 500 000 Français sont mobilisés .

    Entre le 1er et le 20 Août

    16 000 trains militaires acheminent

    les soldats vers leurs lieux d'affectation .

    38 000 hommes et 6 800 chevaux traversent

    la méditérranée , venant d'Algérie et de Tunisie .

    ******************************

     

    Romain Rolland écrit dans un journal

    de Genève le 3 Août 1914 :

    " Il est horrible de vivre au milieu de cette

    humanité démente et d'assister ,

    impuissant , à la faillite de la civilisation ."

    ****************************

    Henri Barbusse : LE  FEU

    "Ce ne sont pas des soldats, ce sont des hommes. Ce ne sont pas des aventuriers, des guerriers, faits pour la boucherie humaine - bouchers ou bétail. Ce sont des laboureurs et des ouvriers qu'on reconnaît dans leurs uniformes. Ce sont des civils déracinés. Ils sont prêts. Ils attendent le signal de la mort et du meurtre ; mais on voit, en contemplant leurs figures entre les rayons verticaux des baïonnettes, que ce sont simplement des hommes.Chacun sait qu'il va apporter sa tête, sa poitrine, son ventre, son corps tout entier, tout nu, aux fusils braqués d'avance, aux obus, aux grenades accumulées et prêtes, et surtout à la méthodique et presque infaillible mitrailleuse - à tout ce qui attend et se tait effroyablement là-bas - avant de trouver les autres soldats qu'il faudra tuer. Ils ne sont pas insouciants de leur vie comme des bandits, aveuglés de colère comme des sauvages. Malgré la propagande dont on les travaille, ils ne sont pas excités. Ils sont au-dessus de tout emportement instinctif. Ils ne sont pas ivres, ni matériellement ni moralement. C'est en pleine conscience, comme en plein forme et en pleine santé, qu'ils se massent là, pour se jeter une fois de plus dans cet espèce de rôle de fou imposé à tout homme par la folie du genre humain."


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